Le premier ministre MATATA MPONYO rassure au sujet des préoccupations majeures de la politique économique du gouvernement

Depuis son existence à partir du 30 juin 1960, c’est pour la première fois que la RDC aligne un taux de croissance positif sur une période de 15 ans, a réaffirmé le Premier ministre s’appuyant sur le taux d’inflation, la bonne santé du franc congolais et le volume des investissements directs qui s’accroit. Le frémissement actuel sur le marché des changes est, selon lui,  dû aux chocs exogènes. La stabilité est réelle et impose une certaine discipline, a-t-il affirmé, soulignant que la RDC est considérée comme modèle de stabilité.
Quant à la politique industrielle de la RDC, elle repose, a-t-il dit, sur une stratégie d’industrialisation spatiale équitable et socialement équilibrée qui permet d’assurer une cohésion sociale et une mise en valeur générale des ressources diverses du pays. L’orateur est passé ensuite à la réponse aux questions liées à la politique du gouvernement en matière économique après des éclaircissements liminaires et illustrations diverses telles que la stratégie des parcs agro-industriels à forte intensité capitalistique, la création de Congo Airways et le processus d’achat d’avions.
Le deuxième volet, le Premier ministre l’a consacré à l’ensemble des mesures prises pour résoudre le problème de plusieurs dossiers individuels et la nécessaire réforme de l’administration. Il a aussi évoqué la question de  l’insalubrité à Kinshasa, avant qu’un débat ne soit engagé par les sénateurs qui sont passés tour à tour pour stigmatiser certains aspects de la politique gouvernementale en contradiction avec le vécu quotidien des Congolais. La réaction du chef du gouvernement aux préoccupations soulevées par les sénateurs est attendue lundi prochain.

Douze préoccupations majeures de la politique économique du gouvernement ainsi que quatre autres en rapport avec la gestion des ressources humaines ont constitué la réponse du Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, à la question orale avec débat du sénateur Florentin Mokonda Bonza, sur la conduite de la politique de la Nation.
Au cours d’une séance plénière sous la direction du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, Augustin Matata Ponyo a développé 6 objectifs assignés à son gouvernement depuis son avènement en 2012, notamment le respect aux priorités budgétaires, la poursuite des réformes institutionnelles, la consolidation de la stabilité du cadre macro-économique, la poursuite des constructions des infrastructures de base, l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales des populations.
Le Premier ministre a, dans ce contexte, parlé de l’incidence de la politique économique du gouvernement sur la pauvreté ramenée de 71,5% au cours de la période 2004, à 61,3% actuellement, selon des chiffres, a-t-il souligné, des institutions internationales, avant d’affirmer que la RDC a fait un bon en avant en matière d’indice de développement humain. Pour lui, la croissance économique de la RDC n’est pas factice mais réelle, comme l’attestent les réalisations telles que la construction des centres de santé, des écoles, l’existence de la Société des transports du Congo (TRANSCO), etc...